Survie et plantes sauvages

La connaissance des plantes sauvages comestibles est une compétence inestimable. Savoir comment trouver et utiliser ces ressources naturelles est un véritable super-pouvoir qui permet de vivre dans la nature et de partir à l’aventure. Cette connaissance peut aussi faire toute la différence entre la survie et la vulnérabilité dans des situations d’urgence.

la cueillette alliée de l’outdoor :

La connaissance des plantes sauvages peut se révéler d'une grande utilité lors d'itinérantes, randonnées, treks et bivouacs. Avec l'avantage certain d'alléger le sac à dos. Mieux que le lyophilisé

La cueillette sauvage peut se révéler d’une grande utilité lors d’itinérantes, randonnées, treks et bivouacs. Avec l’avantage certain d’alléger le sac à dos. Mieux que le lyophilisé, fraîches, abondantes, nutritives, légères, les plantes sauvages sont les meilleures alliées des adeptes d’activités en extérieur. Aux origines, l’humanité était nomade et s’est nourrie d’aliments sauvages durant la majeure partie de son existence. Il est donc tout à fait possible de s’en inspirer en se réappropriant ces connaissances. Il faudra emmener une source de glucide (farine, purée en poudre, riz, semoule) et une source de protéine. Cette dernière peut aussi se trouver dans des plantes très protéinées et équilibrées en acides aminées, comme les orties par exemple; ou se chasser (mais là c’est un autre level). Peut être que dans un premier temps glisser quelques feuilles sauvages dans le sandwich sera un grand pas. Ne vous mettez pas en danger inutilement en partant sans nourriture si vous n’êtes pas sûrs de vos connaissances, ni des différents biotopes que vous traverserez, cela se prépare en amont. De la même façon, il est hors de question d’ingérer des plantes ou des champignons sans être sûrs à 1000% de votre identification. Certains parcs nationaux sont aussi interdits de cueillette, renseignez-vous avant de partir.

Des aliments sauvages pour survivre :

Dans le cas d’une activité en milieu isolé qui tournerait mal (perte de repères géographique ou de temps, accident, changement brutal de météo, mauvaise anticipation des risques, etc.) être en mesure de continuer à se nourrir est essentiel. Même si on estime que le corps humain peut tenir sans nourriture durant 30 jours. En situation dégradée, rester alertes, fonctionnels et lucides est tout de même grandement favorisé par le fait de manger quelque chose, ne serait-ce que pour le moral. C’est aussi utile pour réguler sa température : en mangeant un plat, une soupe ou une infusion chaude on se réchauffe de l’intérieur. Dans un groupe cela fait toute la différence, car lorsqu’on a faim on peut être agressif ou susceptible, être en mesure de partager un repas devient alors essentiel pour la cohésion du groupe et l’état d’esprit de chacun. La connaissance des aliments sauvages vous permettra à minima de trouver de quoi vous substanter, au mieux de vous trouver un vrai repas. Connaître les plantes implique aussi de s’intéresser à leurs propriétés médicinales ce qui peut s’avérer utile pour soulager quelques maux (cela ne se substitue en aucun cas aux compétences d’un médecin ou des urgentistes que vous devrez contacter avant toute chose).

autonomie et résilience alimentaire :

Un avantage certain aux aliments sauvage est leur entière gratuité. Nul besoin de payer pour avoir le droit de se nourrir ! Le seul travail qu’on vous demandera d’effectuer pour cela se situera entre trois à cinq heures de travail par jour de cueillettes ! C’est le nombre d’heures que passaient nos ancêtres préhistoriques à récolter de la nourriture (cueillette et chasse)d’après les historiens. En cas d’effondrement économique ou simplement d’ennuis financiers vous aurez les compétences pour continuer à vous nourrir ainsi que votre famille. Les plantes sauvages peuvent complémenter et agrémenter vos stocks de nourriture ou votre potager et ainsi contribuer à votre autonomie et résilience alimentaire. En revanche, pour être en mesure de se nourrir véritablement en sauvage il faut quelques bases en nutrition et avoir un large panel de connaissances des aliments sauvages (herbacées, arbres, champignons, algues, etc.), de leur utilisation mais aussi contre-indications et toxicité. Il faut donc se former sérieusement. On se prémunira aussi de penser que la nature est un garde-manger dont les fruits nous reviennent tous, il convient de ne prélever qu’1/10 d’une station (communauté de plantes de la même espèce), même abondante.

Il existe beaucoup d’autres parallèles entre survie et plantes sauvages. Le végétal peut nous aider à nous orienter, fournir des matières premières pour faire du feu, construire des objets (liens, nasses, paniers), extraire de la colle, des pigments, etc. Connaitre, utiliser et détourner les matières premières de notre environnement direct est une compétence précieuse pour vivre et survivre dans la nature.

Amis aventuriers, j’espère que ce petit article vous aura donné envie de creuser le sujet des aliments sauvages. N’hésitez pas à parcourir ce blog pour trouver d’autres infos, idées ou à m’écrire et commenter cet article, je serai ravie de vous répondre.

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A propos de l’auteure :

Alice Fauconnier  illustratrice nature plantes sauvages comestibles forêt dessinatrice graphiste peintre mural écologie survie en sauvagement

Je m’appelle Alice Fauconnier et suis une dessinatrice et auteure passionnée par la nature. J’ai créé Little Wild Leaves pour ensauvager vos vies ! .

2 réflexions sur “Survie et plantes sauvages”

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